Des souris et des jeux
Un mod solo dans l’univers de Team Fortress 2, vous en rêviez ? The Great Class Dashl’a fait, mais peut-être pas comme vous vous y attendiez. Ici, point de FPS ni de combats, seulement de la plate-forme, où l’on se doit de jongler entre les différentes classes du jeu pour surmonter les nombreuses embûches qui parsèment notre parcours.
Nouvelle sélection de maps créées par la communauté de Crysis. Une sélection très conventionnelle, s’il en est, puisque l’on reste essentiellement dans la jungle luxuriante, avec plage, palmiers et Coréens. Il y a du bon comme du moins bon, mais l’on est rarement déçu pour peu que l’on apprécie le jeu original. Encore une fois, si vous connaissez une map intéressante et qui n’a pas encore été évoquée ici, faites-le-moi savoir.
Comme tous les Battlefield avant lui, Bad Company 2 est principalement axé sur le multijoueur. Pour autant, je ne dérogerai pas à mon habitude de vous parler seulement du solo. Dans ce billet, seuls un tout petit paragraphe et deux vidéos seront dédiés au multi. Pas davantage. J’ajouterai pour ma défense que je ne suis pas aussi doué que les Grands Reporters, qui peuvent noter un jeu multi plusieurs jours avant sa sortie, et c’est pourquoi quelques impressions sur les premières heures de jeu suffiront.
La fin du monde vient d’avoir lieu. Du moins, on dirait bien. Vous émergez dans une ville dévastée, désertée, avec pour seule compagnie Celeste, cette petite voix dans votre tête qui vous fait la morale en vous montrant le gâchis des hommes. Derrière ce bout de scénario elliptique se cache un mod bien pauvre techniquement et qui se finit en quelques minutes, même en prenant son temps. Le tout sans affrontement ni véritable énigme. Post Script est censé se diviser en cinq épisodes, dont le premier est sorti en décembre dernier. Vu le maigre résultat de ce premier jet, je ne prédis pas un grand avenir pour la suite. Mais si vous avez quelques minutes de trop, vous pouvez toujours essayer.
Après un premier billet très conventionnel, on sort un peu des sentiers battus pour découvrir des maps originales pour Crysis, qui nous démontrent que le CryEngine 2 en a dans le ventre. Comme toujours, je suis tout ouïe à propos de maps qui auraient pu m’échapper.
Freeman’s Mind nous revient pour un 25e épisode (déjà), dans lequel notre héros loquace effectue une longue balade en train dans les bas-fond de Black Mesa. Il y développe notamment une intéressante théorie sur la réinstauration de l’esclavage. Il s’agit d’un des épisodes les plus longs (10 minutes), qui devrait être suivi de deux autres dans les prochaines semaines.
Au cas où vous ne le sauriez pas déjà, Pripyat est la ville ukrainienne qui a subi de plein fouet l’explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl en avril 1986. Elle se situe dans la zone d’exclusion de 10 km autour de la centrale, que les développeurs de GSC Game World ont tout simplement appelée la Zone. Franchement, qui aurait envie de visiter une ville bétonnée, abandonné depuis des années, et aujourd’hui remplie de radiations, d’anomalies et de mutants ? Le joueur de S.T.A.L.K.E.R. Call of Pripyat, lui, n’aura pas hésité bien longtemps.
L’intitulé du mod annonce la couleur : après un accident de voiture (décidément…), vous vous réfugiez dans une maison abandonnée en pleine campagne. Mais finalement, la demeure n’est pas si délaissée que ça, et on peut y faire de drôles de rencontres. De sombres couloirs, des sursauts, quelques combats et plein de petits scripts sont au menu de Nightmare House, qui revisite très (trop ?) classiquement le genre de l’horreur. Vue l’atmosphère oppressante de la chose, la durée de vingt minutes convient parfaitement. Le mod contient, en plus du remake présenté, la version originale, la même chose mais qui a moins bien vieilli. On notera qu’un Nightmare House 2 est prévu pour bientôt. En voici la bande-annonce.
En matière de jeux d’aventure, les petits gars de chez Telltale Games commencent à se tailler une bonne réputation. Après avoir joliment ressorti du placard le duo de choc Sam & Max et après une adaptation réussie de Wallace & Gromit, le studio a jeté son dévolu sur le monument Monkey Island. Pas une mince affaire, surtout que les réactions ont pu être très mitigées à propos de la refonte graphique du tout premier Monkey Island. Les puristes d’antan risquent une nouvelle fois d’être déçus, car dans les Tales of Monkey Island, l’influence de Telltale tend à prendre le dessus sur l’univers singulier de la licence d’origine.
Frêle Esquif 