Des souris et des jeux
Acheter des jeux sur Steam pendant les soldes, c’est bien ; les essayer, c’est mieux. Autre jeu procuré lors des fêtes de fin d’année, Brothers in Arms: Hell’s Highway se trouvait dans la liste informelle des jeux à acheter seulement à vil prix, c’est-à-dire généralement en dessous de la barre des 5 €. Aussi, je n’attendais pas grand chose de ce Brothers in Arms, d’autant plus que je n’ai pas vraiment aimé les précédents volets.
Parfois, ce sont de petits détails qui font que l’on s’attache à un jeu. Et parfois, ces détails consistent dans des personnages secondaires. Malgré ses défauts, Borderlands dispose d’un bon background ainsi que d’une bonne pléiade de personnages secondaires tous aussi loufoques les uns que les autres. À ce titre, Moxxi et le Général Knoxx sont déjà bien gratinés, mais aucun n’égale Cl4p-TP, le petit robot qui déambule dans les menus du jeu et qui se fourre toujours dans les situations les plus improbables.
Puisqu’on s’était plutôt bien amusé sur Borderlands, on s’est dit qu’il serait pas mal d’essayer les DLC sortis à plusieurs mois d’intervalle après le jeu de base. Ni une ni deux, Shoods, XoBaR, Warlock et moi-même avons rempilé pour quelques heures de farming. Nous n’avons joué qu’au premier (The Zombie Island of Dr. Ned) et au troisième DLC (The Secret Armory of General Knoxx) car le deuxième, ne contenant que des arènes, ne nous intéressait pas.
Gearbox n’est pas forcément réputé pour avoir sorti des grands jeux. On les connaît surtout pour avoir développé les extensions pour Half-Life, Opposing Force et Blue Shift, ainsi que la série des Brothers in Arms. Pour le reste, rien de bien folichon, du moins jusqu’à ce que le studio nous ponde l’an dernier Borderlands, un mélange de FPS et de RPG dans un univers post-apocalyptique mais coloré. Argument de vente principal du titre : la coopération. L’aventure est jouable en solo, mais à 4 joueurs qui progressent ensemble, c’est beaucoup plus sympa. Grâce à Wefrag/Weplay, j’ai vite pu trouver trois compères, que je remercie pour avoir été de très agréables compagnons de route : XoBaR, Shoods et Warlock. Ce test ne concerne que la coopération et il ne correspond pas forcément à l’expérience de jeu qu’ont connue les joueurs solitaires.
Il y a peu, je me suis rendu compte que dans ma liste de jeux Steam figurait Opposing Force, un spin-off du premier Half-Life. Le moteur de ce dernier tournant plutôt bien sur mon portable, j’ai décidé de tenter l’aventure. Tout comme Blue Shift, ce volet a été développé par Gearbox, édité par Valve mais est sorti en octobre 1999. Après avoir vécu les événements de Black Mesa dans la peau du scientifique Gordon Freeman (Half-Life), et avant le garde Barney Calhoun (Half Life: Blue Shift), vous incarnez ici le militaire Adrian Shephard, faisant partie de la fameuse mission de « sauvetage » de Black Mesa.
Frêle Esquif 