The Ballad of Gay Tony, cocktail explosif pour GTA

Second volet des fameux Episodes from Liberty City, The Ballad of Gay Tony est celui qui parvient à se démarquer du jeu original pour proposer quelque chose de nouveau, moins sérieux et plutôt défoulant. Au demeurant, ce n’est ni mieux ni moins bien, mais simplement différent. Ceux qui n’avaient pas apprécié l’approche austère de Grand Theft Auto IV y trouveront sûrement leur compte.

Vous incarnez ici un latino, Luis Lopez, ami et bras droit de Tony Prince, dit Gay Tony, propriétaire des plus grosses boîtes de nuit de Liberty City. Dès les premières minutes, le ton est donné : night clubs, champagne, limousines, tel sera votre train de vie, loin de l’insalubrité des bikers de l’épisode précédent. Votre patron a les moyens, et vous rencontrez vite des personnages qui ont encore davantage de moyens. Au passage, The Ballad of Gay Tony propose sûrement la galerie de personnages secondaires la plus barrée et la plus riche, mention spéciale à Yussuf Amir et son slip kangourou. Dès lors, la plupart de vos missions se font à bord de voitures de sport, de bateaux de luxe ou encore d’hélicoptères ultra-sophistiqués. Les missions sont riches en explosion et au final les affrontements à pied se cantonnent à quelques rares moments. Pour résumer, Rockstar a en quelque sorte transposé l’atmosphère de Vice City dans GTA IV, pour plaire à un grand nombre de fans, à n’en pas douter. On reste cependant au cœur de Liberty City, et les croisements avec Niko Bellic et Johnny Klebitz sont nombreux et nous en apprennent encore un peu plus sur les événements de GTA IV. Cette idée de destins croisés est excellente et Rockstar la gère très bien.

Une mission avec Mori et Brucie, et un triathlon :

Gay Tony n’est pas non plus avare en nouveautés : outre plusieurs véhicules (voitures, bateaux et hélicos), le titre dispose d’un nouvel arsenal très varié ; chaque classe d’arme dispose pour ainsi dire d’une nouveauté, la plus remarquable étant le C4. Le base jump (comme dans San Andreas) est également de la partie, donnant lieu à des triathlons luxueux : saut en parachute, bateaux puis voitures. Concernant les à côtés, cette deuxième extension est à mon goût plus fournie, avec la gestion d’une boîte de nuit, les personnages aléatoires (dont un Français avec un super accent) et les guerres de drogue. On s’éparpille donc davantage que dans The Lost and Damned, et la durée de vie s’allonge sensiblement ; on passe grosso modo d’une petite dizaine d’heures à une grosse dizaine d’heures. Si vous voulez terminer l’épisode à 100 %, c’est une autre histoire… Enfin, l’épisode propose une fonctionnalité que j’attends depuis toujours dans GTA : la possibilité de rejouer chaque mission individuellement. Pas la peine de créer 36 sauvegardes, une fois le jeu terminé il est possible de rejouer n’importe quelle mission et d’y améliorer son score selon des critères de vitesse, de précision et de destruction.

J’ai pour habitude d’aimer les jeux sérieux, c’est pourquoi je n’ai pas craché, loin de là, sur l’austérité de GTA IV et The Lost and Damned. Pour autant, je situe The Ballad of Gay Tony au même niveau que ces deux-là, la mise en scène et les missions étant toujours aussi bien travaillées. En revanche, ceux qui cherchent quelque chose de dépaysant et d’un peu fou fou adoreront Gay Tony. Et d’après les échos, les gaillards sont nombreux.

Une mission emblématique, le détournement d’un tank du N.O.O.S.E. :

Et le multi ?

Évoqué dans le billet sur The Lost and Damned, le multijoueur de Gay Tony est bien décevant au regard de la campagne solo. Les seules nouveautés sont la nitro pendant les courses ainsi que les armes et le base jump pour le mode libre. Rien de plus. Si vous aimez faire les cons en mode libre, ce deuxième épisode a son intérêt. Pour le reste, les multis de GTA IV et de The Lost and Damned me semblent autrement plus intéressants.

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9 Comments to “The Ballad of Gay Tony, cocktail explosif pour GTA”

  1. Je viens de terminer TL&D et j’attaque TBOGT, j’apprécie beaucoup les croisements de destin, on se croirait dans un film de Guillermo Arriaga et ca renforce vraiment l’illusion d’une ville vivante !

  2. T’as une drôle de façon de gérer la vue, on dirait que tu locks les gens au hasard. C’est possible de locker quelqu’un dans la version pc ?

    Douceur :
    Oui c’est possible, mais le lock est désactivé quand je joue à la souris, donc sur les vidéos, pas de lock.

  3. tu me donne encore plus envie de le prendre sur steam…

  4. voila c’est fait, je te hais…

  5. Malgré le fait que j’adore ce jeu, après Read Dead ça va être très difficile d’y rejouer …

  6. Red Dead sur PC c’est pas pour demain.

  7. @ Phil => c’est ce qu’on disait de GTA IV, dans 6 mois grosso merdo il sera annoncé et on aura droit à des mods et de joulies graphismes.

  8. …et donc dans 8-10 mois il sera ‘jouable’ sur pc (comprendre un peut mieux optimisé et sans truc de dingue comme pour la sorti de GTA IV…)

  9. Pas sur, si il utilise le même moteur que GTA IV il devrait beneficier directement des derniers patch de celui ci (comme les épisodes de Liberty City).

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